Les 12 règles d’or d’une prise de parole réussie

Le storytelling, en pratique

Photo of author
Article de Manu

Spécialiste de la prise de parole, je vous partage mes connaissances !. 

Chose promise, chose due. Après vous avoir r(é)expliqué les fondamentaux du storytelling, place à un article plus opérationnel. Souvenez-vous, le storytelling, c’est cette technique ancestrale qui consiste à raconter une histoire pour faire passer un message. Que celui-ci soit commercial, institutionnel ou qu’il vente les mérites d’un service, la technique reste identique : capter l’attention du public en suscitant l’émotion. Bien sûr, on ne s’improvise pas expert du storytelling en un clin d’oeil. Trouver la bonne anecdote, le bon angle, les bons mots, ça se travaille ! À vous d’opter pour la technique qui convient le mieux au message que vous souhaitez transmettre.

Le monomythe

C’est le schéma classique par excellence : le voyage du héros qui, comme Ulysse dans l’Odyssée, est appelé à quitter les siens pour partir vers l’inconnu. À la fin de son périple, il rentre chez lui, fort d’une sagesse nouvelle.

L’intérêt : Le monomythe est utile quand on veut projeter son auditoire vers l’avant, lui montrer les bénéfices d’une prise de risques et les connaissances qu’on en a tiré.

La structure en montagne

Cette technique repose sur le fait de mettre en exergue plusieurs points de tension, des obstacles, de plus en plus importants au fil du récit. Le point culminant apporte alors une conclusion, une morale.

L’intérêt : Tenir son public en haleine et lui transmettre un retour d’expérience  !

La structure en courbe

Il s’agit de narrer un récit en oscillant sans cesse entre une réalité difficile ou pénible et un idéal espéré. On raconte à la fois ce qui est, et ce qui pourrait être.

Article qui pourrait vous intéresser :  L’originalité ou comment conserver l’attention du public

L’intérêt : on pointe ce qui ne fonctionne pas, ce qui pourrait être amélioré. On utilise cette méthode notamment lorsqu’on souhaite obtenir du soutien ou de l’aide.

Les idées convergentes

L’objectif de cette technique est de montrer comment plusieurs excellentes raisons ont convergé pour amener à une idée ou à la création d’un produit, dans le but de la promouvoir. La réussite de ce mode de storytelling tiendra alors de votre sélection de facteurs de convergence.

L’intérêt : en s’appuyant sur plusieurs arguments, on démontre l’universalité de sa solution.

Le faux départ

Le faux départ consiste à entamer le récit d’une histoire dont la fin semble particulièrement prévisible. Il évolue finalement de façon très inattendue et ce à plusieurs reprises. Il y a donc des ruptures régulières, qui maintiennent l’auditoire dans une situation d’incertitude, et surtout d’écoute attentive !

L’intérêt : on se sert du faux départ pour raconter un ou plusieurs échecs, ce qu’on en a retiré, comment s’en sortir.

La structure en pétales

Les pétales symbolisent les différentes histoires qui entourent le concept global de l’histoire. Et qui dit plusieurs histoires dit plusieurs émotions possiblement suscitées : le style pouvant varié d’une histoire à l’autre. L’objectif étant de servir une idée centrale.

L’intérêt : varier les exemples et jouer sur plusieurs registres.

À vos marques, prêts ? Racontez !

Après la théorie, place à la pratique. Il est temps de vous lancer, tel un Steve Jobs dans une histoire à couper le souffle ! Vous doutez de votre capacité à intégrer le storytelling à vos prises de parole en public ? Pas question d’abandonner, avant d’avoir essayer. Cette technique est à la portée de tout un chacun, pour peu que l’on respecte certaines règles :

  • Trouvez l’histoire qui vous correspond, qui correspond à votre personnalité, que vous saurez raconter sans trop de stress et de difficultés.
  • Déterminez si vous parlez de vous, d’un protagoniste type, d’une personnalité (fictive ou réelle), afin de maîtriser tous les détails pour plus de réalisme.
  • Insistez particulièrement sur vos intonations. C’est notamment ce qui doit porter votre récit et lui donner du corps.
  • Choisissez le niveau de langue et le type de vocabulaire qui parlera le plus à votre public.
  • Répétez, répétez et répétez encore ! Pour que votre histoire semble la plus naturelle possible, testez plusieurs amorces, plusieurs tonalités pour trouver la petite étincelle qui fera la différence. N’hésitez pas à la tester devant des proches et à peaufiner les détails.
Article qui pourrait vous intéresser :  Qu’est-ce que le flat design ?