Les 12 règles d’or d’une prise de parole réussie

« J’ai appris à gérer les fameuses 30 premières secondes » – Guilhem Bertholet (invox.fr)

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Article de Manu

Spécialiste de la prise de parole, je vous partage mes connaissances !. 

Cette semaine, nous commençons notre série de témoignages de speakers avec Guilhem Bertholet, jeune entrepreneur lyonnais passionné par l’écosystème startup. Rencontre !

 

Bonjour Guilhem ! Vous êtes entrepreneur (fondateur de invox.fr, agence de Content Marketing), et prenez fréquemment la parole dans des conférences. Quels sont vos petits secrets de présentation ?

Bonjour LeMag !
Déjà, je dois avouer que j’ai eu pendant très longtemps le trac avant de parler, au point que les quelques heures avant de devoir parler, je m’inventais mentalement plein d’excuses pour ne pas avoir à y passer… Avec le temps j’ai appris à gérer les fameuses « 
30 secondes » horribles au moment de la prise de parole, avec quelques petites astuces :
– bien respirer, par le ventre
– boire de l’eau, non gazeuse
– préparer vraiment bien les premières phrases, sinon c’est le bafouillement assuré et cela conditionne (en mal) toute la suite
– me forcer à sourire, ça change tout je pense. Après tout, même si l’on a le trac, on aime quand même bien parler, on est là pour prendre du plaisir le micro à la main !
– savoir être moi-même, ne pas trop penser que je vais être jugé – après tout, les autres dans la salle sont pour la plupart terrorisés à l’idée de prendre la parole
– et enfin, pour me rassurer, je me rappelle les fois où j’ai pris la parole dans des salles de taille similaires, et où ça s’est bien passé. Au final, les gens sont plutôt bienveillants et ça finit toujours par bien se passer !

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Vous parlez le plus souvent du thème « Start-ups ». Pensez-vous qu’il faille se spécialiser sur un sujet précis pour être plus efficace lors d’une prise de parole ?

Evidemment, faire une présentation sur un sujet que l’on maîtrise très bien aide énormément. Cela permet de se lâcher plus, de n’être pas trop dans le contrôle total de son discours, et donc d’être plus naturel et meilleur. Mais ma connaissance du sujet est aussi venue du fait que je me suis mis en danger sur le sujet, et que de devoir parler pousse à bien préparer. J’estime que lorsque je fais une intervention sur une thématique pour la première fois, cela me prend 5 à 8 fois le temps de la présentation en préparation. Donc si je dois tenir une heure, c’est 5 à 8 heures de boulot.
Après, il n’y a pas de secret je pense : plus on parle, meilleur on est…

 

Vous êtes-vous déjà retrouvé face à une difficulté « insurmontable » lors d’une prise de parole ? Une anecdote à nous raconter ?

Je donne des cours à HEC Paris notamment. J’ai eu à affronter, il y a quelques années, mon premier cours face à un public anglophone. Très très compliqué pour une première fois, et grande difficulté à faire vivre l’intervention (8 fois 3 heures !) car peu de fluidité. Là encore, la préparation est clé je pense.
L’année suivante, j’ai cumulé cette difficulté avec le fait que mon enterrement de vie de garçon a été inopinément organisé juste avant mon début de cours, le lundi matin, à 9h, devant 120 étudiants. Sûrement pas le meilleur souvenir :). J’ai aussi vécu le drame de la braguette ouverte lors d’une autre intervention. Le mieux est d’en rigoler et d’assumer… maintenant je pense vraiment que le pire m’est arrivé, donc je suis serein !

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