Les 12 règles d’or d’une prise de parole réussie

Retour d’expérience #1 : Vaincre son trac par l’aveu !

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Article de Manu

Spécialiste de la prise de parole, je vous partage mes connaissances !. 

Chaque quinzaine, l’un de nos contributeurs nous livre une anecdote tirée de son expérience de speaker. Aujourd’hui, on nous raconte comment son premier coaching, un directeur commercial, est parvenu à surmonter son trac…

« Mon premier coaching… Un directeur commercial, appelons le Robert,  vient d’être nommé à ce poste et doit annoncer de mauvaises nouvelles lors du kick off à venir devant toute la force de vente de la boîte (600 personnes, fortes personnalités, bien « remontées »…). Lorsque je me présente à lui, je me dis « ça va être du gâteau » : bel homme de 55 ans, charismatique, le genre de type qui s’est fait à la force du poignet, belle et forte personnalité.

On travaille fond et forme et nous voila le jour J, une heure avant le démarrage du fameux kick off. Et là, monsieur Trac, commence à faire son travail. Robert, malgré notre rituel d’échauffement et de concentration commence à perdre les pédales. 15 mn avant le coup d’envoi, il jette un œil au travers de l’œilleton du rideau et voit les sièges se remplir. Il revient dans la loge, liquéfié !!! 3mn avant d’y aller, il jette l’éponge et veut prétexter un malaise !!!!

« A quoi vous fait penser l’état dans lequel vous vous sentez », lui demandai-je ?

Robert : « Ca me rappelle, la visite médicale à l’école quand j’avais 8 ans et que je me retrouvais, tremblant, en slip devant l’infirmière sans savoir pourquoi !!!! »

Moi : « Super ! C’est ce que vous allez commencer par leur raconter ! »

Robert : « Vous voulez me ridiculiser ou quoi ???? »

Je l’ai littéralement poussé en scène. Mort de trouille, la gorge sèche, Robert avoue « Bonjour à tous… je suis mort de trouille…. Tout autant que quand j’avais 8 ans… », et il raconte….

Personne ne rit ! Robert ne prête pas à rire. Quelques sourires c’est vrai, mais surtout beaucoup de respect pour cet homme qui joue franc jeu. Ensuite Robert, libéré par cet aveu, va monter, monter encore et retrouver son charisme et sa belle personnalité. Après un discours de 1h20, 600 commerciaux debout pour applaudir le nouveau directeur….

Robert n’a plus jamais eu besoin de jouer ce jeu de « l’anecdote vraie »… »

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