Les 12 règles d’or d’une prise de parole réussie

Simon Sinek – « Comment les grands leaders inspirent l’action »

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Article de Manu

Spécialiste de la prise de parole, je vous partage mes connaissances !. 

Les conférences TED (Technology, Entertainment and Design) ont pour objectif de rendre accessibles les « idées qui valent la peine d’être diffusées ». Elles sont organisées dans différentes villes à travers le monde et traitent de sujets variés. Le site www.ted.com met en ligne gratuitement les vidéos des meilleures conférences. C’est l’occasion d’examiner les discours des bons orateurs et ce que l’on peut imiter.

Dans cette conférence, Simon Sinek explique comment les grands leaders inspirent l’action. Il démontre que les personnalités ou les marques qui ont le plus de succès sont celles qui ne parlent pas tant de ce qu’elles font que de pourquoi elles le font.

 

 

Dès le début de son discours, l’orateur implique son public en lui posant des questions : il s’adresse directement aux auditeurs, avec des questions qu’eux-mêmes pourraient se poser. Ces questions jouent le rôle de problématiques pour l’intervention. Elles constituent une introduction beaucoup moins « lourde » qu’un « aujourd’hui, je vais vous parler de… ».

Simon Sinek continue ensuite en prenant des exemples concrets qui illustreront son propos. Ce sont des exemples que tout l’auditoire connaît : Apple, Martin Luther King, les frères Wright. En présentant les exemples avant d’exposer ses idées, le conférencier retient l’attention des spectateurs. Ils leur rappelle des histoires bien connues avant d’en venir au fait : le public fera immédiatement le lien avec ces exemples particuliers lorsque Simon Sinek parlera de la théorie générale.

Ces exemples exposés dès le début reviennent ensuite tout au long de la conférence, comme un fil rouge. C’est également le cas de l’idée principale du discours, répétée comme un refrain : « les gens n’achètent pas ce que vous faites, ils achètent ce pourquoi vous le faites ».

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En ce qui concerne la forme, Simon Sinek fait vivre sa prise de parole. Il varie le ton en fonction de ce qu’il dit et laisse parfois des pauses dans son histoire, avant un mot très important, par exemple, ce qui permet de mieux l’accentuer. Il laisse également au public le temps de rire lorsque c’est le cas. Enfin, lorsque son micro doit-être changé, il ne se démonte pas, ne se justifie pas et ne sort pas de son explication. Le problème est ainsi minimisé et le public attend tout simplement la suite.