Aujourd’hui, et comme chaque année le 3 mai, l’Unesco organise la Journée mondiale de la liberté de la presse, un sujet toujours d’actualité dans le monde entier. L’objectif ? Promouvoir les fondements de la liberté d’information et de diffusion. Le thème de cette édition, dont la célébration principale se déroule à Helsinki en Finlande : l’accès à l’information et aux libertés fondamentales.
À l’origine, un droit universel
En décembre 1993, l’Assemblée générale des Nations Unies déclare que le 3 mai de chaque année sera désormais dédié à la liberté de la presse dans le monde. Pourquoi cette date ? C’est un 3 mai (1991) qu’a été adopté le texte de la déclaration de Windhoek (Namibie), en faveur d’une presse africaine indépendante. Le texte, profond et symbolique, souligne l’importance d’une presse libre pour le développement et la préservation de la démocratie. Mais la liberté de la presse concerne chaque pays ! Elle est considérée comme une pierre angulaire des droits de l’Homme, une assurance que les autres droits seront respectés si celui-ci est honoré. La date du 3 mai est conservée, comme un engagement sans cesse renouvelé.
Un programme riche
L’événement souhaite répondre à quatre grandes missions, quatre fils rouges : célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse ; évaluer cette liberté de par le monde ; défendre l’indépendance des médias ; rendre hommage aux journalistes morts dans leur droit d’informer.
Si Helsinki accueille la célébration principale de la journée mondiale de la liberté de la presse, des conférences passionnantes seront données dans le monde entier, dans plus d’une centaine de pays. À Paris notamment, est prévu une grande conférence sur la liberté d’expression, remise en question. Le tout sera ponctué par la remise du Prix de la Liberté de la Presse, décerné cette année à Guillermo Cano, un journaliste Colombien assassiné en 1996.
Et la liberté de parole dans tout ça ?
Parce que la liberté de parole, de diffusion d’information et le droit à exprimer ses opinions, touchent bien sûr la presse, mais également tout individu, il est important de les protéger, de les chérir et de les revendiquer, aussi bien personnellement que professionnellement. En tant que speaker régulier ou occasionnel, vous êtes également garant de cette liberté. Faites-en bon usage !
Cultivez votre droit à vous exprimer, partagez vos idées !