Les 12 règles d’or d’une prise de parole réussie

[Décryptage TEDx] – Le jour où j’ai échoué sur la scène de TEDx

Photo of author
Article de Manu

Spécialiste de la prise de parole, je vous partage mes connaissances !. 

Devenir un bon orateur est un but pour beaucoup de professionnels. Une fois cet objectif réalisé, ils s’aperçoivent bien vite qu’être un speaker performant n’est pas un état de fait. Nul n’est à l’abri du trou de mémoire, du dysfonctionnement technique… de l’échec. On décrypte pour vous le retour d’expérience de la conférence TEDx de Simon De Baene. Ce jeune directeur canadien rompu aux échanges oraux, a connu un revers face à 200 personnes. Une expérience douloureuse, mais formatrice.

L’auto-analyse pour tourner la page

Si l’échec est généralement redouté et éprouvant, c’est également une source d’apprentissage efficace. C’est ce que nous enseigne le témoignage de Simon de Baene suite à un épisode qu’il appelle lui-même son « cauchemar » : un blocage dès le début de son intervention au TEDx de Montréal. 18 minutes interminable pour un orateur familier des prises de parole en public et de nature plutôt confiante. Il est de ceux qui ont monté une entreprise florissante, un concept, avant même d’avoir 30 ans ; ceux qui sont une inspiration dans le business ; ceux qui aiment mener et échanger leurs idées.

Il a pourtant été sujet à un stress paralysant. Sa démarche est alors étonnante : passé l’isolement des premiers jours pour comprendre et digérer l’événement, le jeune chef d’entreprise décide de raconter son échec lors de sa conférence TEDx, sans fard, dans un témoignage qu’il diffuse sur la toile. Il énumère ainsi point par point ses qualités, le phases de sa préparation, les éléments qui le mettent en confiance. Et puis l’échec, le malaise qui s’abat sur lui depuis la scène, quand il perd ses moyens, face à un public exigeant.

Article qui pourrait vous intéresser :  Les Français, mauvais en anglais ? Ce n’est pas une fatalité !

Nul n’est infaillible, chacun est perfectible

Que nous apprend ce témoignage sincère et sans ambages ? Que l’échec, ou la possibilité d’un échec, ne doit pas empêcher d’essayer, d’avancer. Certes, une bonne préparation, la maîtrise d’outils de présentation, une introduction solide pourront être de bons alliés. Mais personne n’est infaillible. Penser que l’on maîtrise tout est une erreur. N’oubliez pas qu’une part de ce que vous êtes, de votre intervention, n’est pas contrôlable : il peut s’agir de votre état physique, un souci technique, une réaction inattendue du public… Le risque que quelque chose vienne troubler votre intervention si bien rodée existe, que vous le vouliez ou non. J’aurais tendance à dire : et alors ? Est-ce pour cela que l’on doit renoncer à évoquer ses idées ? À prendre la parole ? Absolument pas ! Ce que nous enseigne ce retour d’expérience, c’est surtout qu’un échec ne détermine pas qui vous êtes, ni votre futur. En revanche, il vous permet de vous remettre en question et d’avancer.

Un échec ? Peut-être, mais un nouveau départ, aussi.

C’est, à mon sens la clé de voûte de ce témoignage. Simon De Baene est revenu en détail sur cet événement, pour pourvoir avance, tel un sportif qui visionne les vidéos de ses performances pour pointer ses erreurs et retravailler ses failles. Après avoir ruminé son échec, Simon De Baene le dépasse et en fait une force : il prend une feuille, liste les avantages et les apprentissages de sa douloureuse expérience TEDx et tourne la page. Mieux encore, il partage son expérience. C’est ainsi qu’on transforme un échec en apprentissage.

Article qui pourrait vous intéresser :  « J’ai appris à gérer les fameuses 30 premières secondes » – Guilhem Bertholet (invox.fr)

✻ Retrouvez le témoignage de Simon De Baene en français.
La version originale est également disponible.
Un bon point si vous souhaitez améliorer votre anglais. ✻