Comme nous l’expliquions dans un précédent article, la voix joue un rôle central dans la réussite d’une prise de parole en public. Pour une intervention orale optimale, il est donc indispensable de la travailler ! Pour cela, rien ne vaut quelques exercices simples et bien pensés, à mettre en pratique idéalement avant de « rentrer en scène »… En voici trois.
1/ Travailler sur le spectre (grave/aigu)
Répéter à voix haute et très intelligible : « Je vais chez ce cher Serge ! ». Démarrer sur sa tonalité la plus grave possible. A chaque répétition, monter d’un cran vers les aigus, jusqu’à « l’aigu » maximum. Alors, redescendre de la même manière vers le ton grave et ainsi de suite, plusieurs fois de suite, en essayant de garder le même volume sonore.
A noter : vous pouvez également chanter à tue tête du Michael Jackson, ou même de l’opérette…
2/ Travailler sur la puissance sonore
Répéter à voix haute et intelligible « Je veux et j’exige exagérément », en faisant la liaison (je veux Z’et j’exige !!!). Démarrer sur un volume très faible (à la limite du murmure !) et à chaque répétition, monter d’un cran dans le volume jusqu’au « max ». Alors, redescendre de la même manière. Faire plusieurs « aller-retours ».
Lorsque votre voix est bien chaude, faire le même exercice mais avec votre phrase d’introduction.
A noter : vous pouvez également cumuler ces premiers exercices.
3/ Travailler sur le débit
Le débit est étroitement lié à l’articulation. En bref, plus vous articulez, plus votre débit sera adapté. Pour travailler cet aspect, la lecture à voix haute est un exercice idéal. Choisissez donc un passage d’un livre et lisez-le en prenant le soin d’articuler. Faites-le une première fois lentement, puis recommencez l’exercice, 3 à 4 fois, en accélérant à chaque fois. Répétez l’exercice jusqu’à satisfaction. Enregistrez-vous pour évaluer le résultat obtenu !
A noter : tous ces exercices se feront debout en essayant de travailler sa respiration ventrale…