Les 12 règles d’or d’une prise de parole réussie

Mener une conférence call en anglais ? Yes we can !

Photo of author
Article de Manu

Spécialiste de la prise de parole, je vous partage mes connaissances !. 

Quand votre supérieur vous a demandé si vous pouviez assurer une « conf call » en anglais, vous avez ironisé : « Bien sûr, finger in the nose ! ». Puis, vous avez réalisé : s’exprimer dans la langue de Shakespeare, quelle angoisse ! Va-t-on vous comprendre ? Allez-vous comprendre les autres ? Et votre accent, est-il au point ? On se calme et on respire. Easy !

Exercer son oreille

Une langue, c’est un peu comme une musique. Et l’anglais ne déroge pas à la règle : chaque accent possède son rythme et ses propres intonations. Malgré de bonnes bases en anglais, vous pouvez donc être dérouté par un accent américain, écossais ou encore australien, particulièrement prononcé. La solution ? Habituer votre oreille aux différents accents pour vous familiariser avec eux. Pour cela, rien de mieux que la pratique : regardez des films, écoutez des podcasts en version originale. Il existe également des sites comme Elllo.org ou Dialectsarchive.com qui mettent à disposition des internautes des enregistrements de speakers de nationalités différentes.

Faire bon usage du “small talk”

Le « small talk », kézako ? C’est cette petite conversation de politesse qui intervient quand on vient à la rencontre de quelqu’un : « Comment allez-vous ? Avez-vous passé un bon week-end ? »… Lors d’une conversation en anglais, le « small talk » vous permettra de vous accoutumer avec le phrasé de vos interlocuteurs avant d’attaquer les choses sérieuses. En plus, cela détend l’atmosphère. N’hésitez pas à l’instaurer !

Structurer son intervention

Ce qui vous fait (un peu) peur ? Que la discussion parte dans tous les sens. Pour ne pas perdre le fil, et éviter l’impro, plus que jamais faites un plan, et tenez vous en à l’ordre du jour. Annoncez-le en début de conférence call et revenez-y point par point. Ce sera un précieux repère, qui vous permettra d’éviter les “Wait a minute please” De plus, sûr de votre plan d’action, vous serez plus détendu et ouvert aux échanges.

Article qui pourrait vous intéresser :  Comment améliorer ses prises de parole à forts enjeux ?

Trouver les bons mots

Ne cherchez pas à faire compliqué. Même dans le monde professionnel, votre message passera toujours mieux s’il n’est pas tiré par les cheveux. Donc stop au jargon – d’autant plus en anglais. Basez-vous sur des mots et des concepts simples et concrets, compréhensibles par tout le monde. Petit plus : le stress peut vous faire perdre votre… anglais. N’hésitez pas à inscrire sur une feuille les mots et concepts dont vous souhaitez parler. Vous les aurez sous les yeux au cas où ils ne vous viendraient pas naturellement à l’esprit au cours des échanges.

Se mettre en mode “repeat”

Ne vous mettez pas la pression ! Même entre personnes ayant la même langue maternelle, il peut y avoir des incompréhensions. N’hésitez donc pas à demander à votre intervenant de répéter, de reformuler son propos ou encore de ralentir le rythme. Il n’y a pas de honte à cela et il ne vous en tiendra pas rigueur. En revanche, feindre celui (ou celle) qui comprend et finalement manquer des éléments peut être plus embêtant… Vous avez encore un doute ? Faites un “tour de table” et demandez à chacun de résumer son point. Idéal pour vérifier que tout est bien compris !