Le bon orateur, c’est celui qui met la larme à l’œil du public, qui l’encourage ou bien le soulève d’indignation. Toute personne amenée à faire un discours en public rêve de lui ressembler. Bonne nouvelle, c’est possible. Dans une moindre mesure (une présentation de projet n’est pas un discours épique – quoique), vous pouvez vous aussi vous montrer éloquent(e).
Concrètement, l’éloquence, c’est l’art de bien parler. Plus précisément, savoir persuader avec ses paroles et provoquer l’émotion voulue dans l’auditoire.
Dans le cadre d’une prise de parole, on n’a pas forcément à convaincre un public. En revanche, il est toujours intéressant de savoir le captiver. Pour cela, il y a quelques « trucs » d’orateurs…
– Parlez distinctement. On doit entendre clairement chacun de vos mots. Entraînez-vous à parler fort et lentement, pour garder l’attention de votre auditoire.
– Variez les rythmes. Votre ton ne doit pas être plat. Comme lorsqu’on fait la lecture, il faut savoir accélérer (un peu) dans les moments d’exaltation, ou ralentir pour tenir l’attention. Si vous choisissez bien le moment, cela rajoutera de l’intensité à votre discours. N’ayez pas peur des silences : quelques pauses bien placées tiennent le public en haleine.
– Utilisez les questions rhétoriques. Elles n’attendent pas de réponse, parce que vous la donnez tout de suite ou qu’elle est évidente (« Nous laisserons-nous faire ? »). Ces adresses à l’auditoire impliquent les spectateurs et créent une connivence avec l’orateur.
Vous pouvez aussi étudier les techniques des orateurs les plus éloquents. Observez les méthodes utilisées par les hommes et femmes politiques et revoyez les discours emblématiques : « I have a dream » de Martin Luther King, l’appel du 18 juin du général de Gaulle…