Les 12 règles d’or d’une prise de parole réussie

L’anglais, cette compétence toujours plus demandée

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Article de Manu

Spécialiste de la prise de parole, je vous partage mes connaissances !. 

Apprivoiser la langue de Shakespeare et gagner en appétence professionnelle. Il y a quelques années encore, il s’agissait d’un véritable atout à faire valoir dans le cadre professionnel. Aujourd’hui, si l’anglais courant n’est pas indispensable dans tous les domaines d’activité ni dans tous les métiers, cette compétence devient toutefois de plus en plus attendue. Vous, vous en êtes vous en anglais ? Are you fluent ?

Are you fluent ?

Sur un CV, l’anglais courant est passé en quelques années du statut de « plus », presque à  celui d’exigé. Mobilité professionnelle, échanges internationaux… l’anglais est partout. Sa maîtrise devient, pour un nombre toujours plus conséquent de professionnels,  un passage obligé vers la réussite d’une carrière. Managers, speakers… difficile pour eux de passer à côté. Un constat est toutefois sans appel : le niveau de langue – et particulièrement d’anglais – des Français est très aléatoire, et globalement peu soutenu. Prendre la parole en public dans une langue étrangère est certes un challenge supplémentaire, mais c’est aussi un bon moyen de faire la différence !

La France, mauvaise élève

En Europe, la France occupe la 24e position du classement des nations en fonction de leur niveau d’anglais, juste devant la Russie, la Turquie et l’Azerbaïdjan. Sur la scène internationale, elle chute à la 37e place selon une étude* publiée en novembre 2015 par EF Education First. Plus inquiétant encore, entre 2014 et 2015, la France perdu 8 places au niveau international.

Pas de quoi fanfaronner donc, et ces données ne sont pas à prendre à la légère. En effet, le niveau moyen des Français en anglais limite les opportunités de développement, tant sur le plan économique national, que de la vie professionnelle. De nombreux salariés ne se sentent pas capables de travailler, échanger, s’expremier… en anglais dans leur quotidien.

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*Étude réalisée sur un panel de 900 000 adultes, âgés de 18 à 30 ans. Évaluation de compétences en matière de compréhension orale et de lecture de la langue anglaise.

Aux origines du mal

  • Une question d’éducation
    C’est là que le bât blesse. Un apprentissage tardif et orienté majoritairement vers l’écrit, une méthode qui explique que 48 % des cadres se sentent mal à l’aise lorsqu’ils doivent s’exprimer en anglais.
  • Une question de culture
    Films britanniques ou américains doublés en langue française, absence de programmes en anglais à la télévision, nous ne nous facilitons pas les choses. Certains pays, comme la Suède par exemple, favorisent dès le plus jeune âge des programmes audiovisuels.

D’une manière générale, aucune lacune n’est une fatalité en ce qui concerne la prise de parole  ! Au contraire, c’est en sachant identifier ses faiblesses que l’on devient plus fort ; de même, c’est en reconnaissant les sources de stress, qu’on parvient à le maîtriser davantage.

S’exercer pour progresser

  • Étape 1 : Regarder – Écouter
    Vous adorez les séries américaines, les films made in Hollywood ? Alors regardez-les en anglais avec les sous-titres en français. Plus tard, vous passerez à la vitesse supérieure en optant pour un sous-titrage en anglais.
  • Étape 2 : Dédramatiser
    Essayez de comprendre les blocages qui entravent votre expression en anglais. Il s’agit  plus souvent d’une angoisse liée à la confiance en soi que d’un réel manque de connaissance de la langue.
  • Étape 3 : S’exercer
    Reprenez d’abord confiance dans la prise de parole dans votre langue maternelle, puis poursuivez en anglais. Les méthodes et les conseils ne manquent pas ! Replongez-vous dans le vocabulaire commun : avoir les mots, c’est essentiel. Peu à peu, élargissez vos recherches à un vocabulaire professionnel ciblé, propre à votre secteur d’activité.
  • Étape 4 : Se lancer
    Il n’y a que la première fois qui compte ! Répétez, travaillez et pourquoi pas, constituez-vous un petit groupe de collaborateurs avec lesquels vous vous sentez suffisamment à l’aise pour organiser des petites réunions hebdomadaires «English spoken » en petits groupes.
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Maintenant, c’est à vous de jouer ! Tout est essentiellement lié à la confiance en soi. Osez, lancez-vous : il n’y a que de belles perspectives à la clé !