Timide ou mal à l’aise, la simple idée de vous exprimer face à un public fait partie de vos pires cauchemars. Le défi est de taille, mais l’important, c’est de le relever : voici trois conseils pour surmonter toutes vos peurs et assurer le jour J.
1/ Faire du repérage
Pour ne pas être pris de court, n’hésitez pas à vous rendre sur les lieux de votre intervention orale, la veille du moment fatidique. Si l’occasion s’y prête, répétez votre texte, assurez-vous de la bonne acoustique de la salle et testez le matériel dont vous aurez besoin (micro, ordinateur, etc.) Ces vérifications faites, tâchez de vous détendre et de penser à autre chose pour passer une nuit tranquille.
2/ Poser sa voix
La voix qui tremblote, qui s’élève dans les aigus et les mots qui sortent « en vrac » sont symptomatiques d’un malaise face à l’auditoire. Rassurez-vous : l’art oratoire, ça se travaille. Le matin de votre intervention, répétez les grandes lignes devant votre miroir en portant votre voix. Comme pour un chanteur, votre souffle doit venir du ventre. Pour éviter la bafouille, entraînez-vous à avoir une bonne diction : le débit ne doit pas âtre trop rapide (ni trop lent, pour ne pas vous retrouver face à un public assoupi). Pour vous chauffer la voix, un petit exercice : prenez votre livre préféré et lisez-en un paragraphe à voix haute, en articulant bien.
3/ Prendre du recul face au regard des autres
Un mot mal prononcé ou une phrase bégayante ? Pas d’inquiétude : votre timidité n’annule pas la valeur de votre discours. Après tout, si vous vous exprimez devant un public, à cet instant précis, c’est que l’on vous fait confiance pour transmettre vos connaissances et vos idées. Gardez la maîtrise de votre présentation et n’ayez pas peur du regard des autres.
Si, malgré tous ces conseils, l’auditoire vous terrifie, mettez-vous au théâtre : jouer la comédie est un excellent moyen de laisser de côté ses appréhensions face aux qu’en-dira-t-on.
Source image à la une : Flickr (Andrew Feinberg)