Lorsque vous prenez la parole devant vos collègues, que cela soit en réunion ou lors d’un court briefing, avoir les mains moites est toujours une sensation désagréable et peut même vous déconcentrer. Traduction physique d’un stress important, le phénomène peut pourtant être combattu de nombreuses manières.
Il est tout d’abord conseillé d’éviter les boissons trop chaudes ou trop froides et les plats épicés qui accentuent le phénomène de sudation. Cela semble évident mais le manque d’hydratation est une des principales origine des mains moites, c’est pourquoi il est important de boire beaucoup d’eau dans la journée, quitte à freiner sur les pauses café. Pour ce qui concerne le traitement de la peau, vous pourrez utiliser une crème ou un gel pour les mains moites qui freinent considérablement les risques.
Des traitements et une hygiène de vie
Dans les cas les plus sévères (hyperhidrose), une consultation chez le dermatologue sera nécessaire pour trouver un traitement approprié, que cela soit des séances d’ionophorèse (technique de raffermissement de la peau) ou de produits comme la pierre d’Alun. Mais au delà des solutions médicales, la gestion du stress est primordiale pour éviter au maximum cette sensation désagréable qui peut transformer votre présentation en calvaire. La cigarette, l’alcool, le café sont des excitants et par là même des amplificateurs de stress à proscrire en amont d’une réunion importante.
Un phénomène à dédramatiser
Il faut bien prendre conscience du fait qu’avoir les mains moites en situation de stress est un mal très répandu et que vous n’êtes sûrement pas le seul dans votre entreprise à le subir. Selon une étude de Janvier 2012 menée par l’institut GMI, 50% des Français ont peur de transpirer lors de situations de stress, et 60% d’entre eux affirment que le phénomène s’accentue dans un environnement professionnel, lors de réunions et d’entretien. Il ne faut donc pas hésiter à en parler autour de soi pour évacuer la pression, être conseillé, et prendre ses précautions pour rester serein le jour J.