Les 12 règles d’or d’une prise de parole réussie

Les Français, mauvais en anglais ? Ce n’est pas une fatalité !

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Article de Manu

Spécialiste de la prise de parole, je vous partage mes connaissances !. 

Certains anglophones trouvent ça charmant – ou « amazing », pour les habitants des États-Unis… Quoi qu’il en soit, c’est un fait : les Français ont la réputation d’avoir un accent anglais assez catastrophique. Ce qui peut vite être handicapant dans un cadre professionnel, d’autant plus si le problème ne se limite pas à l’accent. « Ouel, dat iz ze ouai it ize » ?

Une question d’éducation

Pourquoi sommes-nous si mauvais en anglais ? Après tout, nous pourrions, nous aussi, être bilingues à 12 ans, comme dans la plupart des pays du Nord de l’Europe ! C’est avant tout… une question d’éducation.

Les choses évoluent certes, mais, d’une manière traditionnelle, on ne privilégie pas autant l’expression orale en France que dans d’autres pays, d’Europe notamment. Les élèves apprennent les règles de la langue, les verbes irréguliers par cœur, les structures grammaticales… au point parfois d’en oublier de parler ! Ils n’entraînent pas (ou peu) leur oreille, ne travaillent pas (ou peu) leur accent… De fait, une habitude se crée : l’anglais, c’est à l’écrit – au baccalauréat, beaucoup de séries ne passent pas d’examen oral, seulement un examen écrit. Avec le temps, ils finissent par redouter de parler anglais. Une crainte qui les poursuit à l’âge adulte : 48 % des cadres français se sentent mal à l’aise lorsqu’ils doivent parler anglais.

Pendant longtemps, les élèves ont découvert l’anglais en 6e, alors que le cerveau est le plus disposé à apprendre de nouvelles langues durant ses premières années d’existence… De plus, notre système éducatif a longtemps réservé les langues étrangères aux collégiens et lycéens. Aujourd’hui, des classes bilingues existent dès la primaire, des séances d’initiation sont proposées dès le plus jeune âge.

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La culture également en cause

Bien sûr, l’éducation n’est pas la seule « responsable » du niveau d’anglais plutôt moyen des Français. La culture française, au sens large, a aussi sa part de responsabilité.

Par exemple, si vous vous rendez en Suède, vous vous rendrez vite compte que tous les habitants (des plus jeunes aux retraités) parlent en anglais aisément, voire couramment. « Hell », même leur accent est excellent ! D’où vient cette différence ? Sans doute du fait qu’ils le pratiquent dès leur plus jeune âge. Le suédois est une langue très (très) compliquée et n’est parlée qu’en Suède. Les autorités en ont conscience et ont choisi de ne pas imposer aux distributeurs de films étrangers de les doubler. C’est ainsi que le cinéma et la télévision regorgent de programmes en anglais ; parfois, les publicités sont mêmes diffusées sans sous-titres. C’est comme cela que l’on progresse !

Le français est une langue davantage répandue : c’est la cinquième langue la plus parlée au monde avec 274 millions de locuteurs. La culture particulièrement riche – “du quotidien” – n’a laissé que peu de place aux autres langues : les films sont doublés et il a fallu attendre l’arrivée de la TNT pour voir se systématiser la possibilité de disposer de la VO !

What can we do, then ?

Heureusement, ce n’est pas une fatalité. C’est ce que nous rappelle Carol Bausor, ancienne enseignante à l’INSA et aujourd’hui dirigeante de son propre centre de formation à Villeurbanne (Rhône), dans une conférence Tedx au titre volontairement provocateur : « Pourquoi les Français sont (vraiment) nuls en anglais » – conférence qui a d’ailleurs fait l’objet d’un décryptage

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La solution ? S’entraîner ! Avoir un niveau modeste en anglais n’est pas une fatalité ; il est possible de progresser à tout âge ! Retrouvez tous nos conseils pour vous améliorer dans nos articles consacrés à cette thématique. Good luck !