Les 12 règles d’or d’une prise de parole réussie

Coacher celui qui parlera à votre place : un exercice sensible

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Article de Manu

Spécialiste de la prise de parole, je vous partage mes connaissances !. 

Cette prise de parole devant vos pairs, vous l’aviez préparée et visualisée. Et pourtant (moue de frustration) vous ne pourrez pas l’assurer, la faute à une autre intervention qui nécessite vos compétences. Une seule solution : déléguer ce travail à un collaborateur de confiance et coacher votre remplaçant. Pas forcément simple quand on s’est investi personnellement. Voici quelques pistes pour un passage de témoin « en douceur ».

Vers une préparation concertée

Il y a, en somme, deux domaines sur lesquels vous pourrez intervenir pour faciliter la transmission de votre travail. Avant tout, la préparation concrète de la tâche déléguée. C’est-à-dire, un certain « rodage », ensemble, de la présentation, avec des objectifs ciblés. En effet, si vous souhaitez que le message transmis par votre collaborateur soit fidèle au vôtre, il ne vous suffit pas de donner lui votre carnet de notes.

  • Première chose à organiser : faites part à votre collaborateur de votre propre présentation, comme vous l’aviez imaginée. Il aura ainsi une idée précise de ce que vous attendez. Cela lui donnera aussi l’occasion de pointer ce qui lui convient ou non sur la forme (il a tout de même son mot à dire !).
  • Tel un papa poule (ou une maman poule), pensez à préparer des supports de présentation – qu’il sera également libre de critiquer – et rédigez une « check list » des choses qu’il ne doit absolument pas oublier (lesdits supports, le timing prévu, l’adresse précise de la présentation, vos contacts sur place…).
  • Enfin, à lui de jouer, et de vous impressionner, en se livrant à un jeu de rôle. En vous dévoilant sa présentation, dans une ultime répétition, vous serez à même de lui proposer des ajustements et des améliorations.
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L’importance du relationnel

Autre domaine à privilégier pour une transmission prometteuse : le relationnel avec votre « doublure » du jour. C’est-à-dire trouver votre place entre conseils (plus ou moins directifs), écoute et bienveillance. Tout un programme…

  • Chose peu simple pour qui doit confier son travail : essayez de donner vos conseils sans pour autant être dirigiste. Mettre la pression en exigeant un ton, une attitude, un résultat ne fera qu’augmenter le stress de votre collaborateur. La différence se fait parfois seulement dans les mots employés, entre « tu dois» et « tu devrais », entre « il faut » et « je pense ».
  • Au contraire, même si vous êtes inquiet, soyez source de motivation. Vous étiez stressé par cette prise de parole en public ? Imaginez donc l’état d’esprit de votre remplaçant qui hérite de l’enjeu et de l’obligation d’assurer. En tant que coach, c’est à vous de lui donner envie, de le rassurer, de lui donner vos trucs anti-stress et de valoriser cette expérience dans son parcours.
  • Bien sûr, vous devez également être pédagogue et patient. Acceptez qu’un élément simple pour vous nécessite des explications plus poussées pour d’autres. D’ailleurs, c’est pour la bonne cause : si votre collaborateur maîtrise bien le sujet, il lui sera plus facile pour lui de le transmettre à son tour.
  • Enfin, puisque ce n’est plus vous qui évoluerez dans l’arène, sachez rester ouvert aux propositions d’ajustements de votre doublure. Et rassurez-vous : s’il est capable de proposer une autre façon de voir les choses, c’est qu’il maîtrise à présent le sujet.
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